Son Alegre est le premier vin de la région de Santanyí depuis plus de 125 ans
Nos arrière-grands-parents étaient de simples agriculteurs. Ils pratiquaient l'agriculture biologique, car c'était ce qui était disponible dans tous les coins de Majorque à cette époque ; il n'y avait pas d'autres options possibles. Son travail à la terre a été réalisé selon les normes de la biodynamie car c'était ainsi qu'il se faisait à l'époque.
L'agriculture au début du 19e siècle était basée sur les phases de la lune; c'était la vie alors. La terre a été cultivée à base de produits de saison et toujours dans le plus grand respect de la nature. Pour un agriculteur à l'époque, il n'y avait pas d'autre voie que celle de Mère Nature.
Un champ sans arbres est comme une plante sans fleurs.
Son Alegre était une ferme laitière et était en passe de devenir une urbanisation à fort impact. Aujourd'hui, grâce à Miquel Manresa, c'est un verger de cultures biologiques.
Depuis quand utilisez-vous Son Alegre ?
J'ai acheté Son Alegre en 2002 à des Allemands qui voulaient construire un lotissement, avec 20 parcelles, qui ne s'est pas bien passé. Avant il y avait des amandiers puis, depuis 20 ans, une ferme laitière et des moutons.
Quelles cultures avez-vous ?
Il voulait planter des arbres car une terre sans arbres est comme une plante sans fleurs. J'ai planté des vignes, des caroubiers et des oliveraies. Je voulais que les arbres soient bien et je les ai plantés avec une charpente 8 x 8. J'aimerais faire une petite forêt d'arbres qui rende la ferme maintenable : pouvoir vivre de ce qui est à nous et au sein de ce qui est à nous.
Aviez-vous joué un agriculteur?
Je suis né à Calonge, dans une famille paysanne. Mais depuis l'âge de 16 ans, je me consacre au tourisme. Au fil des ans, je constate que ce n'est pas seulement l'argent qui vous donne une qualité de vie. Mon idée est que le jour de mon départ, je collaborerai à laisser un espace positif à la société.
Transcription d'une interview avec Miquel Manresa, propriétaire de Son Alegre Vineyards réalisée par Mateu Morro pour dbalears.cat le 27 avril 201